La santé mentale en télétravail, le défi des managers

Peu répandu il y a quelques années, le télétravail a explosé dans les entreprises lors de la crise sanitaire. On se souvient que les salariés ont dû adapter leur travail et développer de nouveaux outils pour  s’adapter aux confinements successifs.

Initialement contraint, le télétravail s’est ensuite installé par choix dans le paysage économique français. Plébiscité par certains grâce à la flexibilité qu’il offre, le télétravail est aussi pointé du doigt en raison des risques psychosociaux qu’il peut engendrer en lien avec l'isolement, le manque de communication, etc.

Pour maximiser les bienfaits du télétravail et assurer la santé des salariés, il convient de déployer une politique efficace de prévention et de formation auprès de tous les collaborateurs et des managers.

Maintenir le lien avec vos collaborateurs

Le télétravail, quand il est choisi, est un véritable levier de productivité et d’amélioration de la satisfaction des salariés. Chez Salvum, par exemple, une partie de l’équipe n’est pas basée à Paris. La mise en place du télétravail a permis à l’entreprise d'embaucher des talents et de les fidéliser au projet d'entreprise.

41% des télé-travailleurs se sentent isolés, tandis que 55% éprouvent des difficultés à séparer leur vie professionnelle de leur vie personnelle. 

Mais la vie en télétravail n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Les salariés ne sont pas oisifs et d’autres problématiques s’installent au creux du bureau chez soi. D’ailleurs, selon une étude menée par la société de conseil en ressources humaines, Mercer, il apparaît que 41% des télé-travailleurs se sentent isolés, tandis que 55% éprouvent des difficultés à séparer leur vie professionnelle de leur vie personnelle. 

Le plus compliqué pour un responsable est de s’en rendre compte. Quand on ne voit pas ses salariés tous les jours et qu’il n’y a pas de moments informels (machine à café, déjeuner, etc.) la détection d’un mal être est périlleuse. Pour être en alerte, privilégiez la visioconférence ou les appels afin de maintenir un lien et de créer une relation de confiance certaine.

Bien séparer vie professionnelle de la vie personnelle

Un enfant qui réclame quelque chose, l’ordinateur qui trône au milieu du salon, en télétravail, la frontière entre vie privée et vie professionnelle est mince et très tentante. Pour des salariés épanouis, il convient de les accompagner à bien dissocier ces deux sphères. Cela passe déjà par définir des horaires réguliers et à les respecter. Le salarié doit s’imposer de déconnecter afin de pouvoir se concentrer sur sa vie personnelle et trouver un équilibre qui lui sera autant bénéfique à lui qu’à son travail et donc à l’entreprise.

Soyez clairs dans vos attentes en matière de disponibilités et la communication en dehors des horaires de travail. Définissez tout cela avec vos salariés pour que tout soit bien clair. Si vous observez que vos salariés ont du mal à s'organiser chez eux, proposez leur des outils de gestion du temps ce qui leur permettra d’être plus efficaces et certainement plus sereins dans la manière d’aborder les tâches de travail.

Organiser des activités sociales virtuelles

Pour rompre l’isolement et fédérer vos équipes, rien de mieux que des petits challenges virtuels qui vont motiver vos troupes et renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Chez Salvum par exemple, on se lance des défis en testant chaque mois l’un de nos modules. On établit des classements et les meilleurs gagnent des petits goodies. C’est tout simple et chacun(e) se prête au jeu très facilement.

Formez vos managers

Pour reconnaître des signes de détresse mentale, il faut être formé(e). C’est crucial pour adopter la meilleure posture et agir de manière appropriée. 

L’isolement social, le manque de communication, la non différenciation sphère privée sphère personnelle peut être une source de stress, de tensions, de fatigues et donc de risques psychosociaux. 

La question de la santé mentale vient aujourd'hui se greffer à la question de la QVCT au travail. C'est elle qui définit la marque de l'employeur.