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"Le gilet de sauvetage porté est un élément essentiel pour la sécurité"

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Salvum, start-up de l’économie sociale et solidaire est un partenaire privilégié de tous les acteurs du monde des secours. Chaque mois, on vous présente une personnalité qui évolue, de près ou de loin, dans le secourisme.

Melvin Gillet a 28 ans. Il y a dix ans, il a décidé de franchir la porte de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de La Rochelle pour devenir nageur-sauveteur. Aujourd’hui, basé sur le bassin d’Arcachon il est bénévole à la station SNSM. Il revient sur cet engagement.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre la SNSM ?

La passion du littoral, du rivage et de l’océan. Nageur en club depuis très jeune et pratiquant différents sports aquatiques, j’ai voulu rejoindre la SNSM à mes 18 ans pour exercer un job d’été passionnant alliant le partage, le dépassement de soi et la cohésion. C’était aussi l’occasion de profiter de jolis paysages que les côtes françaises peuvent nous offrir.

Durant votre « carrière » de sauveteur, où avez-vous pu exercer ?

Durant mes différentes années de plage, je n’ai exercé que sur une seule et même plage où je revenais avec plaisir chaque année, en montant en grade d’année en année. Il s’agit de la plage de Saint-Sieu dans la jolie bourgade de Lancieux dans les Côtes d’Armor (22). Petite station balnéaire familiale, avec un spot de planche à voile et de kite très réputé. Les interventions y étaient dynamiques et différentes ; entre secours à personnes et remorquage de véliplanchiste. Un super coin de la côte d’émeraude avec des paysages différents dans chaque crique.

La SNSM ça représente quoi pour vous aujourd'hui ?

Aujourd’hui la SNSM représente toujours le partage et l’échange des connaissances et l’envie d’aider les autres, mais maintenant de façon différente. En effet, aujourd’hui résidant sur le bassin d’Arcachon pour le travail, j’ai intégré il y a un an la station SNSM d’Arcachon. Les interventions sont différentes par rapport à notre travail sur la plage, mais le but reste le même. De plus, le dynamisme de cette station et la jeunesse d’esprit de chacun me permet de m’épanouir dans ce milieu et de continuer à évoluer. Cependant, la continuité de la formation est primordiale pour gagner en compétences, gravir les échelons et gagner en responsabilités.

Ce fut d’abord un job d’été pour vous la SNSM, mais aujourd’hui vous travaillez pour elle. Expliquez-nous.

Depuis un an j’ai rejoint l’équipe du bureau d’études du chantier naval COUACH basé sur le Bassin d’Arcachon en tant qu’ingénieur naval. Je travaille sur la réalisation du programme de la Nouvelle Flotte de sauvetage de la SNSM. Il s’agit de réaliser une gamme de navires pour la SNSM couvrant des missions de sauvetage selon un cahier des charges strict. Le programme porte sur le besoin de renouveler près de 140 bateaux de la flotte SNSM sur une période de dix ans. Ces bateaux intégreront les dernières technologies afin de satisfaire l’ensembles des besoins.

Au sein du chantier, je m’occupe avec le reste de l’équipe, de la création et des dessins des différents systèmes mécaniques et de leur intégration au sein des navires. Mon expérience du sauvetage me permet de réfléchir à ces différents systèmes et de les intégrer au mieux pour une utilisation optimale lors de leur prochaine utilisation. A ce jour le navire de tête de série, « NSH1 » pour Navires de Sauvetage Hauturiers est en cours de réalisation dans les ateliers COUACH, pour une mise à l’eau prévu à l’été.

Quels conseils donneriez-vous aux plaisanciers l'été ?

Pour l’été les conseils que je donne aux plaisanciers c’est d’avoir avec eux les différents matériels de secours nécessaires à la navigation pour pouvoir prévenir les secours. De plus, le gilet de sauvetage porté est un élément essentiel pour la sécurité en cas de chute à la mer. En effet, sans gilet de sauvetage, l’espérance de vie après une chute à la mer dans une eau entre 10 degré et 16 degré n’est que d’une heure. Et enfin, se rappeler de l’indispensable numéro de secours en mer, le 196.

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